Où en sommes-nous de nos Rêves?

 C’est une question qui me paraît des plus appropriées en ces temps de tumulte qui touche nos conditions sociales et économiques. Car justement nous avons la possibilité de créer une vie dans laquelle nous nous sentons épanouie et heureux, mais peut-être avons-nous mis le focus au mauvais endroit et avons-nous utilisé les mauvaises stratégies jusqu’ici.

Nous nous sommes concentrés à gagner de l’argent pour pouvoir « payer nos vies ». Et nous avons cherché à satisfaire ce dicta en s’engageant dans des emplois déjà existants. Nous nous sommes insérés dans des cases déjà prêtes. Celles-ci n’avaient pas été taillées sur mesure pour nous. Elles n’étaient pas assez larges d’esprit pour accueillir nos rêves. Pour rentrer dans leur « moule » nous nous sommes imposés des régimes drastiques allant parfois jusqu’à épuiser nos corps et nos âmes.

Et si nous avions regardé le monde à l’envers. Si nous changions maintenant notre point de focus pour décider de ne plus offrir la première place à l’argent. En remettant l’argent à sa juste valeur, nous comprenons qu’il n’est pas l’objectif mais un moyen pour nous aider à atteindre notre but. Ce but vibre en nos cœurs et appartient au monde des rêves jusqu’à ce qu’il trouve forme dans la matière.

Puisque les autorités nous proposent de redémarrer la machine économique, qui implique de travailler plus pour gagner moins et avoir moins de temps pour soi (sans parler de tout l’impact négatif sur les ressources terrestres, la faune, la flore, notre alimentation et l’air que nous respirons), nous n’avons peut-être pas grand risque à nous relier à nos rêves. Et si nous leur offrions vraiment une chance en imaginant leur réalisation puis en posant certains actes concrets vers cela.

Il y a urgence à ce que chacun reprenne ses rêves en mains pour récupérer petit à petit la souveraineté de sa vie que ce système essaie constamment de voler. Se poser les vraies questions, sans tabous, sans détours sur ce que j’aspire au profond de moi voir jaillir, est essentiel pour soi car cela va nous renforcer aussi dans notre capacité à supporter les manques, les attaques, les restrictions…

Cela nous donne un objectif pour canaliser nos forces et une direction quand nous avons l’impression que tout autour est en branle-bas. C’est tout autant un soutien pour l’harmonie collective. En me concentrant sur quelque chose qui m’inspire, quelque chose de positif, de constructif, je rayonne de cette énergie tout autour de moi. Je permets aux personnes que je rencontre de regarder vers la lumière et de renforcer l’espoir.

Sans le dire je propose à mon voisin de reprendre ses rêves et de poser des petits pas réguliers vers leur réalisation. Nous ne savons pas à l’avance si nous allons manifester ces projets mais cela n’est peut-être pas primordial. Ce qu’il nous est demandé n’est pas de réussir mais de cultiver la foi en ces nouveaux possibles.